Les dispositions législatives, décrets, circulaires et jusqu’aux avis ministériels se sont succédé ces dernières semaines sans être toujours cohérents entre eux afin d’introduire et de réglementer, dans le cadre de l’urgence épidémiologique, les mesures de chômage partiel dérogatoire (Cassa integrazione guadagni in deroga, CIGD) pour les entreprises « plurilocalisées ».

Ce néologisme, créé il y a quelques années par le ministère du Travail italien, désigne les très nombreuses entreprises ayant des unités de production dans au moins cinq régions ou provinces autonomes italiennes. Dans le détail, s’agissant du chômage partiel dérogatoire, c’est-à-dire destiné aux entreprises qui relèvent de la sécurité sociale du secteur tertiaire, le terme « plurilocalisées » se réfère surtout aux secteurs de la vente au détail et de la grande distribution qui emploient souvent des centaines voire des milliers de salariés.

Le sujet a été traité par Vittorio De Luca et Alessandra Zilla dans Il Sole 24 Ore de samedi 23 mai, dans son édition spéciale dédiée aux règles concernant le travail prévues dans le décret Relance.

Vous pouvez télécharger cette édition spéciale sur le site de Il Sole 24 Ore et lire la contribution du Cabinet en matière de chômage partiel dérogatoire pour les entreprises implantées dans plusieurs régions (en italien).